Je ne pourrais pas t’encourager à continuer à chercher un emploi. J’ai été pigiste toute ma vie, ça n’a jamais été une option pour moi de travailler quelque part à temps plein. Les rares fois que ça m’est arrivé, c’était court et j’étais malheureux. Mais je suis rédacteur avec une envie aussi de dénumériser ma vie et en temps que vieille personne, je ne saurais faire autrement que t’encourager à essayer de briller dans autre chose. Les carrières n’ont pas besoin d’être linéaire, les gens ne le sont pas. Les carrières ont juste besoin de ressembler aux gens.
C'est très bien dit, ça, « Les carrières n’ont pas besoin d’être linéaire, les gens ne le sont pas. Les carrières ont juste besoin de ressembler aux gens. ». Je pense me le noter sur un post-it ! Merci pour ton commentaire, Steve.
Il n'y a rien de simple dans les prises de décisions, mais on a tendance à considérer sa vie "terminée" ou "tracée" alors qu'en réalité, le renouveau est constant et nous sommes toujours très jeunes pour faire ce qu'on souhaite. En vérité, même à 70 ans, on pourrait envoyer balader certains aspects de notre vie et vivre comme bon nous semble. Je ne connais pas le métier de rédacteur (et je t'ai comprise quand tu dis que tu es "tombée" dedans par hasard car j'ai eu ce sentiment avec l'hôtellerie-restauration et je ne sais pas non plus comment en échapper!), mais tous les métiers ont des compétences transversales et il y a un grand champ des possibles. Je te souhaite de trouver ta voie en tout cas!
Merci beaucoup, Juliana ! Dans un village près de chez moi, un homme de 75 ans a ouvert une boutique ésotérique par pure passion, alors tu as tout à fait raison en disant qu'on peut changer de vie à n'importe quel âge !
Retourner à la case départ à 36 ans n'est pas reculer. Tu possèdes des expériences et des compétences transférables qui font que tu ne reculeras pas. Tu as le droit de te réajuster tout au long de ta vie. Une chose est certaine : si des choses te révulsent, tu peux les éviter autant que possible en choisissant un emploi qui conviendra à tes valeurs et à tes champs d'intérêts.
Ton texte me parle énormément, car moi aussi, j’ai l’impression que mon métier m’est tombé dessus. En fait, il y a 17 ans, je me rappelle d’avoir choisi de travailler à la radio. Peu importe le rôle (recherchiste, assistante réal, puis réal), je voulais travailler dans cet univers qui me passionnait et me passionne toujours. Mais la précarité des débuts, l’impatience et l’insécurité m’ont amené à explorer les médias numériques, ce qui n’était si mal car je restais un peu dans le même domaine. Aujourd’hui, je réalise que je me suis clairement trop éloignée de ce qui m’allumait à mes débuts. J’ai choisi ce qui semblait m’offrir de meilleures perspectives d’avenir ($). C’est clairement l’insécurité qui m’a mené là. J’en arrive donc au même constat que toi, et j’avoue que c’est inconfortable, à 43 ans. Mais ça m’allume en même temps.
Je te comprends tellement ! Au moins, tu as une bonne idée de ce qui t'allumes et de ce que tu rêves de faire; c'est déjà très bien. Et il semble y avoir beaucoup de connaissances communes entre ces deux univers, alors fonce ! :)
Je ne pourrais pas t’encourager à continuer à chercher un emploi. J’ai été pigiste toute ma vie, ça n’a jamais été une option pour moi de travailler quelque part à temps plein. Les rares fois que ça m’est arrivé, c’était court et j’étais malheureux. Mais je suis rédacteur avec une envie aussi de dénumériser ma vie et en temps que vieille personne, je ne saurais faire autrement que t’encourager à essayer de briller dans autre chose. Les carrières n’ont pas besoin d’être linéaire, les gens ne le sont pas. Les carrières ont juste besoin de ressembler aux gens.
C'est très bien dit, ça, « Les carrières n’ont pas besoin d’être linéaire, les gens ne le sont pas. Les carrières ont juste besoin de ressembler aux gens. ». Je pense me le noter sur un post-it ! Merci pour ton commentaire, Steve.
Il n'y a rien de simple dans les prises de décisions, mais on a tendance à considérer sa vie "terminée" ou "tracée" alors qu'en réalité, le renouveau est constant et nous sommes toujours très jeunes pour faire ce qu'on souhaite. En vérité, même à 70 ans, on pourrait envoyer balader certains aspects de notre vie et vivre comme bon nous semble. Je ne connais pas le métier de rédacteur (et je t'ai comprise quand tu dis que tu es "tombée" dedans par hasard car j'ai eu ce sentiment avec l'hôtellerie-restauration et je ne sais pas non plus comment en échapper!), mais tous les métiers ont des compétences transversales et il y a un grand champ des possibles. Je te souhaite de trouver ta voie en tout cas!
Merci beaucoup, Juliana ! Dans un village près de chez moi, un homme de 75 ans a ouvert une boutique ésotérique par pure passion, alors tu as tout à fait raison en disant qu'on peut changer de vie à n'importe quel âge !
Retourner à la case départ à 36 ans n'est pas reculer. Tu possèdes des expériences et des compétences transférables qui font que tu ne reculeras pas. Tu as le droit de te réajuster tout au long de ta vie. Une chose est certaine : si des choses te révulsent, tu peux les éviter autant que possible en choisissant un emploi qui conviendra à tes valeurs et à tes champs d'intérêts.
Merci pour les bons mots, Julie, c'est tout à fait ce que je compte faire (éviter ce qui me révulse, etc).
Ton texte me parle énormément, car moi aussi, j’ai l’impression que mon métier m’est tombé dessus. En fait, il y a 17 ans, je me rappelle d’avoir choisi de travailler à la radio. Peu importe le rôle (recherchiste, assistante réal, puis réal), je voulais travailler dans cet univers qui me passionnait et me passionne toujours. Mais la précarité des débuts, l’impatience et l’insécurité m’ont amené à explorer les médias numériques, ce qui n’était si mal car je restais un peu dans le même domaine. Aujourd’hui, je réalise que je me suis clairement trop éloignée de ce qui m’allumait à mes débuts. J’ai choisi ce qui semblait m’offrir de meilleures perspectives d’avenir ($). C’est clairement l’insécurité qui m’a mené là. J’en arrive donc au même constat que toi, et j’avoue que c’est inconfortable, à 43 ans. Mais ça m’allume en même temps.
Je te comprends tellement ! Au moins, tu as une bonne idée de ce qui t'allumes et de ce que tu rêves de faire; c'est déjà très bien. Et il semble y avoir beaucoup de connaissances communes entre ces deux univers, alors fonce ! :)